LA PSYCHOTHERAPIE

LES MOTIFS DE CONSULTATION FRÉQUENTS

 

  • Dépression
  • Anxiété, angoisse
  • Stress
  • Mal-être
  • Manque de motivation
  • Estime de soi
  • Confiance en soi
  • Troubles alimentaires
  • Trouble sexuel
  • Phobie
  • Addiction
  • Choc post-traumatique
  • Rupture personnelle et professionnelle
  • Difficulté au travail et dans les études
  • Problème de couple
  • Problème relationnel
  • Conflit
  • Harcèlement…

 

 

LA PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE

 

Dans un article de 1918, Les voies de la thérapie psychanalytique, Freud précise l’apport fondamental de la psychanalyse traditionnelle, l’or pur, et apporte une nuance significative à sa pratique : la nécessité d’allier, si nécessaire, « l’or pur de l’analyse au cuivre de la suggestion directe ».

Freud, et tout particulièrement Ferenczi, sont conscients que l’absence de réponse et de visibilité du psychanalyste peut se vivre comme la disqualification du drame du patient et réactiver de façon violente son traumatisme. Dans la ligne de Freud et de son texte de 1918, Ferenczi introduit des techniques prenant en compte les vulnérabilités de certains patients. La fonction contenante et étayante du praticien sont réintroduites dans un dispositif en face à face et mobilisable en institution. Les névroses dites narcissiques, équivalents de l’état limite – ou borderline – peuvent être traitées, et la psychanalyse est peu à peu convoquée dans la cure de jeunes patients enfants ou adolescents ; patients pour lesquels le divan n’est pas adapté. Le face à face et la parole, mesurée mais présente, du thérapeute, évitent trop de frustration, d’angoisse envahissante et la reviviscence de traumatismes archaïques.

Freud souhaite pouvoir appliquer la méthode psychanalytique au plus grand nombre et élit l’institution, dès les années 1910, comme terrain d’expansion possible. Chemin faisant, la psychanalyse s’adapte au public le plus large.

Par delà sa forme orthodoxe que son fondateur place au dessus de tout, s’élaborent de nouveaux dispositifs répondant à la plus grande diversité des âges, des symptômes et des configurations psychiques, en institution et en cabinet libéral.

 

LA PSYCHANALYSE

 

« Terme inventé par S Freud en 1896 pour nommer une méthode particulière de psychothérapie (ou cure par la parole) fondée sur l’exploration de l’inconscient à l’aide de la libre association du patient et de l’interprétation du praticien. » Élisabeth Roudinesco, Michel Plon. (2006). Dictionnaire de la psychanalyse. Fayard.

 

Définition de la psychanalyse  par Freud lui-même et qu’il énonce en parlant à la troisième personne :

 » La méthode cathartique avait déjà renoncé à la suggestion (terme désignant un moyen psychologique de convaincre un individu que ses croyances, ses opinions ou ses sensations sont fausses et qu’à l’inverse celles qui lui sont proposées sont vraies), Freud fit un pas de plus en rejetant également l’hypnose. Il traite également des malades de la façon suivante : sans chercher à les influencer d’aucune manière, il les fait détendre commodément sur un divan, tandis que lui-même, soustrait à leur regard, s’assied derrière eux. Il ne leur demande pas de fermer les yeux et évite de les toucher comme d’employer tout autre procédé capable de rappeler l’hypnose. Cette sorte de séance de passe à la manière d’un entretien entre deux personnes en état de veille, dont l’une se voit épargner tout effort musculaire, toute impression sensorielle capable de détourner son attention de sa propre activité psychique. » Freud

 

 

LA GESTALT

 

Fondateur : Fritz Perls

Années : 1960

 

Fondements : Un des principes fondateurs est que le tout d’une réalité est supérieur à la somme de ses parties. Un objet ne se résume pas à ses composantes matérielles ; la perception que l’on en a est aussi liée à ce qu’il représente, à son usage.

Le sujet se constitue ici et maintenant dans son rapport à l’environnement avec lequel il peut marquer sa liberté. Nos besoins cherchent à être satisfaits et le soi est le système d’adaptation de la personne à son contexte pour y parvenir. Cependant, les interdis parentaux et sociétaux compromettent cette finalité. La Gestalt thérapie vise à une meilleure gestion de la satisfaction de ses besoins et par là même à une relation à l’autre plus satisfaisante.

 

Le protocole :

– Un contrat thérapeutique décrit l’état actuel du client, celui souhaité et les moyens pour y parvenir.

– Mise en œuvre de techniques autour de la mise en situation pour faire émerger les inhibitions

– Expression par le thérapeute de son ressenti face au patient

 

« Gestalt vient du verbe allemand “gestalten” qui signifie “prendre forme, émerger. La Gestalt met l’accent sur la prise de conscience du processus en cours dans l’ici et maintenant de chaque situation ; elle souligne le sens de la responsabilité et réhabilite le ressenti émotionnel, trop souvent encore censuré par la culture occidentale. Elle développe une perspective cohérente de l’être humain, en relation dans un champ, intégrant cinq dimensions principales : sensorielle, affective, intellectuelle, sociale et spirituelle. La Gestalt favorise un contact authentique avec les autres, un “ajustement créateur” à l’environnement ainsi qu’une prise de conscience des dysfonctionnements anachroniques qui nous poussent trop souvent à des conduites répétitives. Elle permet le repérage de nos processus de blocage ou d’interruption dans le cycle du contact et dévoile nos inhibitions, nos évitements ainsi que nos illusions persistantes. » Ecole Parisienne de Gestalt

 

L’ANALYSE TRANSACTIONNELLE

 

Fondateur : Eric Berne

Années : 1950

 

Fondement : La personne dans l’enfance construit un scénario de vie, système de croyances et de décisions, qu’elle répète à l’âge adulte. Elaboré pour répondre au contexte parental des premiers âges, ce scénario s’avère inadapté par la suite. Il convient donc d’en déceler la trame pour le déjouer.

Dans la relation à l’autre, le sujet adulte est influencé par le modèle parental qu’il s’est approprié – le moi parent – et par le fonctionnement infantile – le moi enfant -. Le travail thérapeutique consiste à gagner le moi adulte en le décontaminant du parent nourricier ou normatif ou de l’enfant rebelle ou soumis.

 

Le protocole :

– Un contrat d’objectif est conclu.

– Les moyens mis en œuvre consistent à visiter les modalités usuelles de relation à l’autre et à identifier les positions du parent et de l’enfant pour les corriger et gagner peu à peu le moi adulte. L’enfant répond aux messages tacites ou explicites des parents (sois fort, fais plaisir, dépêche toi, sois parfait, fais effort) et les fait sien. En décelant ces messages, le patient décontamine les piliers de son scénario originaire et établit les nouvelles bases de sa relation à l’autre et à l’existence.

 

« Gestalt vient du verbe allemand “gestalten” qui signifie “prendre forme, émerger. La Gestalt met l’accent sur la prise de conscience du processus en cours dans l’ici et maintenant de chaque situation ; elle souligne le sens de la responsabilité et réhabilite le ressenti émotionnel, trop souvent encore censuré par la culture occidentale. Elle développe une perspective cohérente de l’être humain, en relation dans un champ, intégrant cinq dimensions principales : sensorielle, affective, intellectuelle, sociale et spirituelle. La Gestalt favorise un contact authentique avec les autres, un “ajustement créateur” à l’environnement ainsi qu’une prise de conscience des dysfonctionnements anachroniques qui nous poussent trop souvent à des conduites répétitives. Elle permet le repérage de nos processus de blocage ou d’interruption dans le cycle du contact et dévoile nos inhibitions, nos évitements ainsi que nos illusions persistantes. » Ecole Parisienne de Gestalt

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